Si on devait un jour
Si on devait un jour, ne plus pouvoir s’aimer
De tous nos souvenirs, nous aurons le regret.
On n’aurait plus envie, de rire ou bien sourire
Aller tout contre l’autre, ainsi de se blottir.
On aurait l’impression, de ne plus voler haut
Et la gorge si serrée, si proche des sanglots.
On retiendrait nos maux, autant que nos larmes
Si douloureux couteau, planté comme une lame.
On se dirait mais non, je dois bien me tromper
Ce n’est pas possible, qu’il ne puisse plus m’aimer.
On n’accepterait pas si facilement ça
Parce que c’est difficile, aussi d’en rester là.
Ne pas abandonner, oui se battre encore
Contre vents et marées, contre le mauvais sort.
Dans un dernier effort, celui de la rage
Dire adieu à l’espoir, laissé passer l’orage.
Puis alors accepter, cette dernière option
La seule solution, nommée séparation.
Christiane SCHALLER