Le viol
Tu n'oublieras jamais
Ce 21 juillet
Alors que tu dormais
Et qu'un type est entré.
Sur toi, il s'est jeté
Arrachant tes vêtements
Tu t'es mise à crier
Ton corps était tremblant.
Il t'a crié : "Tais-toi"
Puis s'est déshabillé
Couché tout contre toi
Et il t'a caressée.
Tu n'osais plus bouger
Car il te faisait peur
Tu t'es mise à pleurer
Quand il t'a dit : "Mon cœur".
Pesant de tout son poids
Sur toi, il s'est couché
Il est entré en toi
Toi, tu n'as pas bronché.
De même quand il a joui
Tu n'as pas plus bougé
La mine réjouie
Il t'a bien regardée.
Et quand il est parti
Tu étais bouleversée
Allongée sur le lit
Tu étais pétrifiée.
Yvan LISA