Séraphin
Je me sens si gauche, maladroit albatros
Je me sens si moche, vilain Héphaïstos
Toi tu as la grâce, un beau teint d’albâtre
Et moi si emplâtre, pas un agile pâtre.
Je me sens si commun, un air si anodin
Juste un banal humain, face à toi séraphin
Tu éclaires mon ciel, de ton air irréel
Tu es mon seul soleil, teinté d’or et de miel.
Triste cœur est le mien, ton cœur est bohémien
Ne s’attachant à rien, vagabondant sans fin
Etoile filante, comète stellaire
Sans lien te retenant, Apollon solitaire.
Christiane SCHALLER