La mort
Je la sens qui approche
Toute vêtue de noir
Elle est vraiment très proche
A mon grand désespoir.
J'ai beau lui répéter
Qu'elle peut encore attendre
Elle me dit, sans pitié :
"C'est l'heure, il faut te rendre".
Je savais bien qu'un jour
Elle frapperait à ma porte
Mais je n'ai rien fait pour
L'éviter, d'aucune sorte.
Pourtant, je lui ai dit
Ce n'est pas pour cette fois
Laisse-moi encore en vie
Je ne veux pas de toi.
Peine perdue, rien n'y fit
Avec sa grande faux
Elle m'a ôté la vie
Sans m'adresser un mot.
Yvan LISA